ENTÊTE : ACCUEIL

 

 

 

 

 

 

 

Dernières modifications :
Page : 14 juin 2001
Site : 9 novembre 2018

Un site hébergé par :

 Rapidenet

PhiloExpo – 2e édition


Soyez les bienvenus à PhiloExpo, site voué à la philsophie et à la remise en cause des idées implicites dans nos manières communes d'agir et d'être et dans nos manières communes de dire et de percevoir les faits.  Quel peut être le rapport entre l'idéologie politique, la morale et nos idées métaphysiques concernant la liberté et l'opposition entre la matière et l'esprit ?  Ce seront de telles questions que nous aborderons.

 

 Titre : "Qui suis-je ?" 

 

Qui suis-je en tant que philosophe ?  Quels sont mes buts ?

Je suis un chercheur autonome qui souhaite une philosophie compréhensive intégrant dans un ensemble cohérent et consistant les préoccupations qui relèvent de la métaphysique, de la morale et de la politique.

Le but visé en montant ce site et en y publiant certains textes est d'établir des contacts avec des gens qui partagent mon intérêt pour certaines idées.  Je cherche à faire équipe.  Si vous souhaitez un échange de liens ou de services, communiquez avec moi.  N'hésitez pas à recommander des lectures, des sites ou des forums qui vous semblent pertinents.


  La philosophie, c'est une galère !  


Parlant des philosophes, Rousseau nous dit : « Si vous comptez les voix, chacun est réduit à la sienne. »

Y a-t-il de l'espoir pour la philosophie ?  Peut-être que l'Internet et la possibilité de travailler si facilement en réseau rendront possibles des échanges qui empêcheront chacun de s'enfermer dans « son systême », comme écrivait Rousseau il a plus de 300 ans.  Peut-être verra-t-on des développements qui pourront faire de la philosophie une discipline apte à mieux remplir le rôle qui est le sien.

 

 Titre : "Quel est le rôle de la philosophie ?" 

 

  La philosophie enrichit la vie en nous sensibilisant à son sens


Il appartient à la philosophie de penser la vie d'une manière sensée, de faire en sorte que la vie puisse représenter pour nous plus de sens qu'il ne faut pour produire en nous le désir de s'abreuver d'elle et le courage de faire face à ses exigences.  Bref, elle est ce savoir requis pour respecter et apercevoir en elle la valeur.  Il s'agit d'une quête de sens qu'il ne faut pas confondre avec une recherche de bonheur.  Au contraire, reconnaître le sens peut intensifier la souffrance autant que le bonheur.

Emmanuel Kant avait une autre idée du but de la philosophie, une idée qui n’était pas mauvaise non plus.  Il disait que la philosophie avait à répondre à trois questions : « Que puis-je savoir ? », « Que dois-je faire ? » et « Que puis-je espérer ? ».  Je m'intéresse de plus près à la première de ces questions ( « Que puis-je savoir ? » ) et, plus particulièrement encore, à la seconde (« Que dois-je faire ? »).  Toutefois, ce n'est pas en répondant à ces questions que nous répondons à la question fondamentale de la philosophie, qui est celle du sens.  C'est, au contraire, en répondant à celle-ci que nous établissons des bases pour des réponses aux questions kantiennes, du moins pour une réponse à la seconde d'entre elles ( « Que dois-je faire ? » ).


  La philosophie fonde l'action.  


La philosopphie ne cherchera pas à énumérer les devoirs.  Elle cherchera plutôt à déterminer le champ légitime de l'action (« Que puis-je faire ? ») et à déterminer le fondement de l'action.

Il n'y a pas une action humaine qui ne soit fondée sur une philosophie.  Plusieurs croient que la philosophie est une activité oisive, sans aucune valeur pratique, mais cela indique seulement qu'ils ne sont pas prêts à reconnaître et encore moins à remettre en cause le fondement de leurs propres actions.

Qu'y a-t-il de plus terrifiant pour l'humanité que la guerre froide ?  Que fut la guerre froide sinon deux philosophies politiques qui s'opposaient ?  Comment traitons-nous les coupables en justice ?  Atténuons-nous leurs peines parce qu'il nous semble qu'ils ont été influencés par leur milieu ?  Voilà, au foyer du droit pratique, une action confuse fondée sur des idées philosophiques non moins confuses au sujet de la responsabilité individuelle, du pouvoir de la volonté et du rapport entre l'esprit et la matière.  Vous voyez à vos propres intérêts, vous cherchez le plaisir et voilà le champ entier de votre action ?  C'est encore là une manière de vivre fondée sur une gentille petite idée de ce qu'il est normal pour un être humain de faire.


  La philosophie crée un univers de sens commun ; elle fonde la solidarité.  


La philosophie ne nous apprendra pas le sens de nos vies particulières, car ce sens dépend de nos histoires individuelles ; par contre, elle nous ouvrira les voies générales qui nous permettront de reconnaître le sens particulier de notre existence.

Ce sera donc dans un sens plus universel qu’il appartiendra à la philosophie de « faire du sens ». 

Elle se confrontera à cette surprenante condition qu’est le fait d’être là, gratuitement semble-t-il, avec deux bras et deux pattes, sans avoir la moindre idée métaphysique plausible quant au pourquoi de ce fait brut.

Elle tirera les conclusions qui doivent être tirées de nos conditions communes, comme le fait d’être conscients, d’être des semblables, d’être sexués, d’être organiques, vivants, mangeants, capables d’amour, de haine, de complicité, de fidélité ou de perfidie.

Ce sont là des questions auxquelles nulle science ne pourrait s'intéresser, et ce sera encore la tâche de la philosophie que d’expliquer pourquoi c’est à elle et non à la science qu’il revient de s'y intéresser.


  Les ennemis de la philosophie.  


C’est en fournissant ainsi un cadre conceptuel dans lequel les actes des êtres humains peuvent s’inscrire et se charger du sens qui est le leur que l’humanité peut véritablement se solidariser dans un univers de sens commun à tous. Il n’y a que dans un univers de sens que le dévouement autant que le mal peuvent nous marquer. Dans un monde où prévalent des philosophies du non-sens, le mal et l’indifférence ne peuvent ni être prévenus, ni éveiller en ceux chez qui ils séjournent la répulsion qui suffirait à les en écarter.

Les ennemis de la philosophie sont, au niveau de la raison, le mensonge et l'incohérence et, au niveau du coeur, l'indifférence.

 

Bonne lecture.

Juin 2001

Pour tout commentaire, question ou suggestion, ou écrivez à l'adresse suivante :

 philoexpress@videotron.ca

Suite      

 Bouton : " Page suivante"